Les énergies marines renouvelables : un incontournable et une opportunité pour la transition énergétique

L’Accord de Paris, accord universel pour la lutte contre le changement climatique, adopté en 2015, impose le maintien de la hausse de la température mondiale en dessous de 2 degrés Celsius. Pour y arriver, il faut réduire les émissions de carbone en sortant des énergies fossiles. La neutralité carbone recherchée implique de prendre deux directions, la première est une réduction de la consommation énergétique finale de -40% d’ici 2050, la deuxième est une réorientation du mix énergétique vers les énergies renouvelables. Le mix énergétique désigne les sources d’énergies primaires utilisées dans la production d’électricité d’un pays ou d’une région. Le dérèglement climatique ainsi que la transition énergétique à mener constituent autant de raisons que d’enjeux pour l’augmentation de la part des éoliennes en mer et plus largement des énergies marines renouvelables (EMR) dans le mix énergétique européen. L’éolien en mer ne cesse de démontrer ses avantages et apparait comme indispensable dans tous les scénarios du mix énergétique proposés par le Réseau de Transport d’Électricité (RTE) et l’ADEME à échelle nationale. L’hydrolien pourra lui être un complément stratégique. Les entreprises françaises sont capables de respecter les objectifs de développement au regard de l’industrialisation de la filière EMR et de la décarbonation. Il est temps d’accélérer. Ainsi, dans quelles mesures les EMR évolueront dans le mix énergétique français de façon à répondre aux défis de la transition énergétique ?