21 octobre 2024

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Mouette en vol au-dessus de l'eau

Note

DÉPLOIEMENT DES EMR ET PROTECTION DE LA BIODIVERSITÉ : DES ENJEUX À CONCILIER ET DES MÉTIERS POUR Y RÉPONDRE

La conciliation entre le déploiement de l’éolien en mer (et des autres énergies renouvelables en mer à moyen terme), et la protection de la biodiversité marine est un enjeu important qui nécessite une approche multidimension­nelle. En effet, comme toutes infrastructures, celles-ci génèrent des pressions sur l’environnement, susceptibles d’avoir un effet (positif ou négatif) sur la biodiversité. Par conséquent, et afin de limiter d’éven­tuelles conséquences néfastes, le développement des énergies marines renouvelables est particulièrement réglementé. La philosophie qui est utilisée pour intégrer les enjeux environnementaux et limiter les incidences réside dans l’application de la séquence « Éviter, Réduire, Compenser » (ERC). Celle-ci se traduit par différentes mesures et obligations légales, et ce à toutes les étapes des projets, de la définition des zones propices jusqu’au démantèlement des ouvrages. Une multitude d’acteurs est impliquée dans ces démarches (organismes d’État, développeurs de projets, instituts de recherche, bureaux d’études, etc.), faisant appel à de nombreux métiers. Le développement des EMR nécessite une amélioration continue des connaissances scientifiques et participe également à celles-ci à travers les nombreuses études menées à toutes les étapes de la vie des projets.

effets potentiels des EMR sur la biodiversité

L’incidence des énergies renouvelables en mer sur la biodiversité est évaluée par les effets1 qu’exercent sur elle ces différentes technologies, au regard du risque d’interaction avec les espèces vivantes. Les pressions potentielles causées par les EMR dépendent du type de structures utilisées (par exemple des fondations posées ou flottantes) et des opérations nécessaires à leur transport, leur installation, leur raccordement, leur exploitation, leur maintenance ou encore leur déman­tèlement. Elles sont de nature physique (perturbations des fonds, modification des conditions hydrologiques, perte ou changement d’habitats marins, extraction de substrat, bruit et vibrations…), chimique (apports de substances dangereuses, de matières organiques, de composés métalliques et synthétiques…) et biologique (perturbations des espèces, collisions, obstacles au mouvement…). Ces pressions peuvent affecter les fonds marins ainsi que certaines espèces d’oiseaux marins et terrestres, de mammifères marins, de poissons, crus­tacés et autres espèces de faune et de flore sous-ma­rines. Activité relativement récente en mer, notamment en France, les EMR sont particulièrement étudiées au regard des conséquences potentielles. Ces dernières doivent être mises en regard des services rendus à l’at­teinte des objectifs de décarbonation de l’économie française ainsi que de la limitation de l’empreinte de la production énergétique sur la biodiversité. Il serait aussi intéressant de pouvoir les comparer avec celles pro­duites par d’autres usages maritimes.2

Schéma des effets d'un parc éolien en mer sur l'environnement marin

intégration des enjeux de biodiversité dans le développement des projets EMR : la séquence « éviter, réduire, compenser »

principe général

La séquence ERC a comme but d’intégrer la prise en compte des enjeux de biodiversité le plus tôt possible dans la vie des projets EMR. Il s’agit d’un outil au service de l’évaluation environnementale et de l’étude d’im­pact. Elle consiste en premier lieu à éviter autant que faire se peut les incidences et ensuite à réduire celles qui n’ont pu être suffisamment évitées. Le cas échéant, et en dernier recours, les effets qui n’ont pu ni être évi­tés ni suffisamment réduits devraient être compensés. Cette méthodologie s’applique à toutes les thématiques de l’environnement (pas uniquement à la biodiversité). L’ensemble des autorisations environnementales déli­vrées aux projets d’énergies renouvelables en mer et à leur raccordement en France présente les mesures ERC et leurs modalités de suivi. Les porteurs de projets sont tenus d’en assurer le suivi, pour vérifier que ces actions de réduction et de compensation produisent les effets escomptés, sous le contrôle de l’État.

Schéma des étapes durant lesquelles les enjeux de biodiversité sont pris en considération pour un projet EMR

Planification et débats publics

Les enjeux environnementaux sont pris en compte bien en amont des projets puisqu’ils sont pleinement intégrés (sur la base des connaissances existantes) dans l’élabo­ration des Documents Stratégiques de Façade (DSF)4 dans lesquels figurent les zones susceptibles d’accueillir des projets d’énergies renouvelables en mer. Ces docu­ments doivent faire l’objet en 20255 d’une révision et ont donné lieu dans cette optique à un débat public natio­nal, décliné sur l’ensemble des façades métropolitaines, de fin 2023 à mi 20246. Ce premier exercice d’identifi­cation de zones prioritaires à l’échelle des façades mari­times s’inscrit ainsi dans une démarche d’évitement des principales zones à enjeux : le public est amené à se pro­noncer sur le meilleur emplacement des futurs parcs au regard de plusieurs paramètres parmi lesquels la prise en compte des enjeux environnementaux dont la biodi­versité (oiseaux, habitats, mammifères marins…).

les études environnementales

Afin de connaître au mieux les enjeux d’une zone d’étude, l’État et RTE réalisent une analyse bibliogra­phique environnementale. Elle synthétise l’état des connaissances sur la zone du débat composée de la zone prioritaire d’étude et de son aire d’influence poten­tielle sur le milieu marin. L’étude s’appuie sur la littéra­ture et les données scientifiques disponibles, complétée par des études environnementales afin de définir l’état initial des zones, dans le but de présenter et donner une première représentation cartographique des principaux risques d’impacts du projet sur la faune et la flore. Dans une logique d’évitement, la zone de projet retenue à l’is­sue de cette phase de dérisquage doit être de moindre effet sur la biodiversité. Une fois la zone d’appel d’offres définie, les candidats doivent intégrer l’enjeu environ­nemental dans la conception et le design de leur parc puisque cette thématique fait partie des sujets à traiter dans le dossier de candidature. Une fois désigné, le lau­réat devra, conjointement avec RTE, réaliser une étude d’impact qui couvre les phases de développement, de construction, d’exploitation/maintenance et de déman­tèlement des différents ouvrages. Cette étude consiste à recenser et analyser l’ensemble des effets que pour­rait avoir le projet sur son environnement. Elle intègre notamment, les enjeux relatifs aux oiseaux, poissons, mammifères et habitats marins afin que le projet ne se réalise que dans des conditions limitant au maximum son incidence sur le milieu. Cette étude d’impact consti­tue une pièce essentielle des demandes d’autorisations administratives pour la construction, l’exploitation et le raccordement du parc. La délivrance de l’autorisation environnementale certifie la conformité du projet du point de vue de la protection de la biodiversité.

Goélands au repos sur le flotteur d'une éolienne en mer

Un livret didactique pour une vue générale sur les effets générés par le développement des parcs éoliens et les mesures pour les minimiser a été coédité en 2023 par le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et France Renouvelables. Cette publication présente sous forme de fiches synthétiques les résultats d’une revue de la littérature scientifique produite par France Énergies Marines sur la base des données disponibles en 2022 en France et à l’étranger.

Construction, exploitation et mesures de suivi

Le lauréat du projet et RTE sont chargés de mettre en œuvre les mesures ERC définies préalablement. A titre d’exemples, nous pouvons citer des mesures visant à réduire le risque de collision avec l’avifaune (dispositifs anti-perchoirs, effarouchement, bridage des turbines, etc.) ou de réduction du bruit sous-marin lié aux tra­vaux (planning des travaux adapté à la fréquentation de la zone par les mammifères, démarrage progressif ou installation de dispositifs de réduction du bruit). Grâce aux obligations de suivi des impacts, les projets éoliens en mer pré­sentent également une opportunité pour améliorer la connaissance sur l’environ­nement marin. Les résultats des mesures de suivi sont idéalement analysés dans le cadre d’une commission « éolien en mer » du Conseil maritime de façade (garante de l’application des mesures ERC tout au long de la vie du projet). Celle-ci s’appuie sur un conseil scientifique qui est chargé d’émettre des avis sur les pro­tocoles scientifiques, les résultats des suivis environne­mentaux, les propositions d’évolution des mesures ERC et des recommandations pour développer la connais­sance sur les effets des projets sur le milieu. Les mesures ERC peuvent donc évoluer en fonction des retours d’ex­périence sur leur efficacité.

Triglidae à côté d'un câble électrique

DE NOUVEAUX FINANCEMENTS DÉDIÉS À LA PROTECTION DE LA BIODIVERSITÉ

30 M€, c’est le montant du premier « fonds biodiversité » dédié à l’éolien en mer en France. Abondé par Eoliennes en Mer Manche Normandie (lauréat de l’AO4) et géré par l’agence de l’eau Seine-Normandie, il doit permettre de financer des projets en faveur de la connaissance des milieux et de la protection des écosystèmes concernés par les projets éoliens. Ce nouvel outil de financement fait partie des critères de sélection du lauréat lors des appels d’offres et est également prévu dans les cahiers des charges des appels d’offres Bretagne Sud, Méditerranée. Aussi, 10 % du produit de la taxe sur les éoliennes en mer en Domaine Public Maritime est affecté à l’OFB, constituant un levier utile à la mise en oeuvre de la politique de préservation des écosystèmes marins et littoraux.

exemples d’acteurs impliqués (liste non exhaustive)

Tableau des acteurs intervenant sur le sujet biodiversité pour les EMR

ALBAN, BIOLOGISTE GLOBE-TROTTER, ÉTUDIE LES ENJEUX DE L’ÉOLIEN EN MER

Originaire de La Réunion puis arrivé en région parisienne dans son enfance, le jeune homme s’est orienté dès le lycée vers une formation dans le domaine de l’environne­ment via un BAC en Sciences et Technique de l’Agrono­mie et du Vivant : « J’ai toujours été attiré par la pratique sur le terrain, la biodiversité et il était stimulant de voir le fruit de mon travail de manière concrète ». Cette appé­tence pour le travail de terrain transpire de son parcours, tout comme son goût pour le voyage. « Après un DUT en génie Biologique à Aix-Marseille, un Bachelor en biologie marine à Edimbourg puis une première année de Master international d’écologie appliquée passée entre Poitiers et Quito, j’ai obtenu un Master en écotoxicologie aqua­tique à Coimbra (Portugal) en 2019, avec la volonté de me diriger vers les sujets liés à la conservation de la biodiversité ». Stage au Mozambique, expérience au sein du Museum Nationale d’Histoire Naturelle pour le conservatoire des crustacés ou encore plongée au Galapagos avec des tortues et développement d’un outil de reconnaissance faciale de celles-ci, « cette période a été très riche en expériences et en apprentissage ». Le jeune trentenaire a ensuite réalisé un service civique à la Ligue de Protection des Oiseaux puis a posé ses bagages en Papouasie Occidentale (Indonésie) durant 6 mois : « Je travaillais pour une ONG qui oeuvre pour la conservation des coraux. Je réalisais des plongées pour évaluer l’état de santé du corail et pour en « planter » si besoin. Cet archipel est le plus beau que j’ai eu l’occasion de voir, notam­ment en termes de biodiversité marine ». Cette expérience a aussi permis à Alban de se familiariser avec la gestion de pro­jet, l’implication des populations locales et de devenir plongeur professionnel. « J’ai souhaité revenir en France après le COVID et une opportunité s’est présen­tée à moi au sein de l’entreprise Sens Of Life pour devenir responsable d’agence ».

Alban Mazars-Simon à son bureau

« J’ai travaillé pendant 2 ans sur la détec­tion de l’avifaune, la réduction de morta­lité et ai développé une compétence sur les chauves-souris, tout cela en lien avec l’éolien terrestre ». Début 2024, le jeune homme renoue avec la biologie marine en devenant chef de projet environnement au sein de Natural Power. « L’entreprise développait ses compé­tences en biodiversité terrestre et j’ai saisi l’opportunité. Nous collectons des données de terrain et les synthéti­sons pour conseiller nos clients sur la manière de mener leurs projets ou pour rédiger des études d’impact. J’ai aussi travaillé pour le projet Centre Manche 1 pour ma première expérience en lien avec l’éolien en mer ». Le biologiste de 30 ans trouve valorisant de s’impliquer dans le domaine des énergies renouvelables et note que « la filière des renouvelables est particulièrement à l’écoute des enjeux environnementaux et qu’il y a beau­coup d’innovations ». L’accélération du déploiement des énergies renouvelables en mer a créé une demande en salariés : « Il y a beaucoup de travail dans les EnR avec les nouveaux protocoles et pour récolter de la donnée. Les profils recherchés sont des naturalistes, curieux, avec une appétence pour une domaine particulier du vivant : oiseaux, mammifères marins, poissons, etc. ». Cette dynamique de recrutements devrait se maintenir à mesure que le secteur continue de croître.

DE L’IMPORTANCE DE L’AMÉLIORATION DES CONNAISSANCES

Fort de nombreux retours d’expériences à l’échelle commerciale de plus d’une dizaine d’années, l’éolien en mer est une technologie mature pour laquelle les pressions potentielles exercées sur la biodiversité sont bien identifiées. L’intérêt de la recherche pour étudier la thématique de la biodiversité en lien avec les éner­gies renouvelables en mer reste crucial pour plusieurs raisons. Premièrement, la recherche fondamentale permet de mieux connaître les espèces biologiques et leurs écosystèmes, y compris localement, ce qui est indispensable pour intégrer au mieux les projets dans leur environnement direct. Ensuite, l’étude de la sensi­bilité des espèces permet de mieux qualifier la nature des incidences potentielles et de les quantifier plus pré­cisément à une échelle pertinente. La recherche appli­quée permet de mieux étudier les effets des différentes technologies EMR en conditions réelles (ou approchant) grâce à des mesures in situ. Les essais8 permettent une amélioration des connaissances9 qui, malgré le dévelop­pement de l’éolien en mer et la conduite d’études envi­ronnementales associées, restent encore parcellaires : fréquentation, densité et comportement de l’avifaune, des chiroptères et de la faune marine ou benthique, caractérisation du bruit et des champs électromagné­tiques, évaluation de leurs effets sur les espèces en pré­sence. Les études environnementales liées au milieu physique vont également permettre d’améliorer les connaissances liées aux ouvrages EMR et la caractérisa­tion de leur performance technique, électrique et méca­nique. Ces études techniques et environnementales sont indispensables pour étudier les conséquences potentielles des technologies afin de les réduire lors de leur futur déploiement commercial. Aussi, les démons­trateurs sur des sites d’essais, les fermes pilotes et les parcs commerciaux peuvent permettre, via leur instru­mentation, d’améliorer les connaissances environne­mentales sur zone et de mieux estimer les incidences des technologies EMR. Si le développement des EMR exige une amélioration continue des connaissances environnementales sur leur milieu d’implantation, leur déploiement contribue directement à l’acquisition de données environnementales via la conduite d’études environnementales nécessaires au développement des projets.

Les porteurs de projet peuvent également être à l’origine d’initiatives visant à améliorer les connaissances scientifiques relatives aux interactions entre éolien en mer et biodiversité. C’est le cas du Groupement d’Intérêt Scientifique EMYN, réseau de recherche collaborative, proposé par la société Eoliennes en Mer Yeu Noirmoutier, qui met en lien différents organismes concernés par l’éolien en mer et son environnement. Son objectif est d’améliorer les connaissances sur l’interaction des éoliennes avec leur environnement, et de les partager au grand public et à la communauté scientifique.

Pour éclairer la planification du développement de l’éo­lien en mer et mieux connaître les impacts potentielle­ment engendrés sur la biodiversité, un Observatoire national de l’éolien en mer, doté d’un budget de 50 millions d’euros sur 3 ans, a été créé en 2022. Les trois principales missions de cet observatoire sont :

  • Regrouper, valoriser et diffuser les études et données existantes sur l’éolien en mer ainsi que les retours d’ex­périences des parcs étrangers en fonctionnement
  • Définir et piloter un programme de travail d’acquisi­tion de connaissances, d’une part sur le milieu marin et d’autre part sur les interactions entre les parcs éoliens et la biodiversité marine, y compris en termes de mesure et de réduction des effets
  • Contribuer à définir une méthodologie nationale homogène et cohérente pour le suivi scientifique de l’incidence environnementale des futurs parcs

Au titre de son programme 2022-2023, l’Observatoire a lancé 16 études d’acquisition de connaissances nou­velles sur le milieu marin et les effets des parcs éoliens sur ce milieu, pour un budget total de 18 millions d’eu­ros. En lien ou non avec cet observatoire, de nombreux projets visant à développer la connaissance sur les incidences de l’éolien en mer sont développés par des organismes de recherche. Vous trouverez ci-dessous un tableau récapitulatif en présentant quelques-uns et résumant leur objet :

Tableau présentant des projets de recherche scientifique sur le sujet biodiversité et EMR

AMÉLIORER LES PROCÉDÉS ET INNOVER POUR PROTÉGER LA BIODIVERSITÉ

Comme décrit précédemment, les enjeux liés à la bio­diversité impliqués par le déploiement des EMR sont déjà bien intégrés dans le cadre du développement des projets, de leur conception jusqu’à leur démantè­lement. Dans un récent rapport, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a proposé quelques pistes pour améliorer la démarche actuelle10. À titre d’exemple, cette organisation intergouverne­mentale suggère de : financer des programmes struc­turés d’études et de recherche à l’échelle des façades maritimes ; capitaliser les connaissances existantes et l’accessibilité des données ; établir un cadre métho­dologique standardisé pour l’évaluation et le suivi des projets ; renforcer la qualité de l’évaluation environ­nementale des DSF ou encore élaborer une nouvelle approche concernant l’évaluation des impacts cumulés. Ce sujet majeur fait d’ailleurs l’objet du GT ECUME : créé en 2018, ce groupe de travail est chargé de proposer une méthode d’évaluation environnementale du cumul des effets des projets d’énergies renouvelables en mer sur la biodiversité et les écosystèmes marins.11 À l’ave­nir, la recherche scientifique jouera également un rôle prépondérant pour mieux comprendre les effets poten­tiels des nouvelles technologies EMR sur les différentes espèces. Aussi, l’innovation technologique permet la réduction des risques sur la biodiversité et sera nécessaire pour amélio­rer mais aussi adapter les méthodes et outils de suivi de l’environnement à l’échelle des parcs commerciaux (par exemple le recours à l’intelligence artificielle). Pour conclure, il conviendrait d’évaluer les interactions entre les EMR et l’environnement au regard de la biodiversité mais également de l’ensemble des enjeux environne­mentaux d’un projet. À ce titre, les Analyses de Cycle de Vie des projets permettent de quantifier l’incidence du déploiement des énergies renouvelables en mer sur l’environnement dans sa globalité afin d’identifier des solutions permettant de réduire leur empreinte envi­ronnementale (empreinte carbone, empreinte eau, usage des terres, acidification) de leur conception à leur démantèlement (type de matériaux utilisés, de trans­port des équipements, de techniques d’installation et de désinstallation, etc.).

Dauphins communs hors de l'eau

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